Résumé :
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Depuis quelques années, que ce soit dans l'accompagnement des publics ou des professionnels, une tendance à l'individualisation, si ce n'est à l'individualisme, est à l'oeuvre. Les projets sont individuels, les modalités éducatives, sociales, de soin le sont également de plus en plus. Pourtant, le collectif existe et présente un intérêt essentiel - c'est le cas dans le travail ou en formation, comme dans les collectifs d'usagers : associations, GEM, clubs, approches communautaires...Entraide, solidarité, partage d'expérience, coopération, mise en commun des solutions, mais aussi force de création ou contre-pouvoir si besoin, le collectif semble disparaître au profit d'autres modèles : repli, individualisme, concurrence... Confinement, travail à distance imposé, isolement parfois, recours quasi systématique au numérique... ont-ils contribué à défaire le collectif ou ce dernier s'est-il reconstruit autrement ? Que reste-t-il du collectif aujourd'hui ? Ce numéro s'interroge sur ses nouvelles formes et la façon dont il se concrétise sur les terrains professionnels. [Présentation de l'éditeur]
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